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Photo du rédacteurMC Mendez

Comprendre «Le Travail» de Katie Byron

Lorsque j'ai suivi ma première formation de coaching, «Le Travail» de Katie Byron avait été évoqué. À l'époque, les «quatre questions simples» semblaient assez faciles mais je n’arrivais pas à saisir leur véritable potentiel et, pour être honnête, je ne comprenais par très bien cette méthode. Donc, quand j'ai commencé ma pratique de coaching, je n'ai pas vraiment utilisé cet outil.



Ce n’est que 6 mois plus tard, en discutant avec une amie étudiante à propos de Byron Katie (oui les deux façons de dire son nom sont possibles et très en phase avec sa philosophie) que quelque chose a commencé à changer. J'avais regardé d'innombrables vidéos et je m'étais émerveillé de la dextérité avec laquelle elle interrogeait les gens et leurs pensées, mais j'étais incapable de répliquer et donc d'obtenir les mêmes résultats.

J'ai donc décidé d'aller sur son site et de suivre ses instructions. À l'époque, j'étais très en colère contre mon petit ami, donc le contenu ne manquait pas ! J'avais plein de choses à redire. J'ai donc «joué au jeu du travail». J'ai rempli le formulaire. Puis je me suis mise dans cet espace émotionnel de colère et de frustration envers l'autre et j'ai pris chaque question à la fois, en faisant une pause de temps à autre, en me donnant le temps de ressentir ainsi que de réfléchir.

À la quatrième question, Le Travail fonctionnait déjà. Je commençais à voir les choses sous un autre angle, du point de vue du cœur, de la meilleure partie de mon être. Au lieu d’être sur le terrain de mon copain, je retournais sur le mien ! En effet, il y a un élément très puissant dans les découvertes de Katie Byron: Nous passons beaucoup trop de temps à nous occuper des affaires d’autrui. Nous passons tellement de temps à vouloir que les autres soient de telle ou telle manière, alors que la seule chose sur laquelle nous avons le pouvoir d’agir, c'est nous-mêmes.

C'est un peu cliché, mais il y a une grande différence entre le dire et le ressentir. Le fait que ça fonctionne m’a beaucoup étonné ! Cette fois-ci je comprenais mieux la démarche et une fois arrivée à la fin du Travail, en inversant les phrases, je fus prise d’un bon fou-rire. Le despote en moi avait cédé la place à une version beaucoup plus bienveillante, aimante et présente à soi. La force du Travail réside donc bien dans ces 4 questions puissantes, mais elles n'ont aucun poids si l’on n’est pas émotionnellement connecté au contenu de la situation. L'authenticité fait partie du processus. Cela nous ramène au cœur de notre être. À qui nous sommes vraiment sans ces pensées, sans notre histoire et sans nos constructions.

J'ai continué à lire certains de ses livres, qui sont remplis d'exemples de séances. Il est intéressant de voir comment sa méthode peut aider avec les problèmes de tous les jours, mais aussi avec des événements plus sensibles et traumatisants. J'ai fini par aller la voir en Live au Grand Rex à Paris, et sa présence m'a fascinée. Elle pouvait juste être dans l'instant à chaque instant, consciente que tout pouvait être et que tout avait déjà été. Ses silences étaient lourds et légers à la fois. Au final, je me suis rendu compte qu'améliorer ma pratique du Travail ne consistait pas à maîtriser les 4 questions. Il s'agissait plutôt d'être plus présente à moi-même et aux autres et d'être dans l'instant présent le plus souvent possible.

Avant de créer «Le Travail» Katie Byron a lutté contre des années de dépression, elle en est sortie grâce à une épiphanie. Elle a soudainement pris conscience que si elle était détachée de ses pensées et attentive et curieuse à leur égard, alors elle pouvait être libre, dans l'instant, et par conséquent joyeuse et en paix avec ce qui est. La douleur est furtive. Elle ne reste pas. Ce sont nous qui la maintenons en vie. Nos pensées la nourrissent, mais nous pouvons décider de faire autrement.

Si vous souhaitez en savoir plus sur Byron Katie et Le Travail, visitez son site Web et essayez-le !



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