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Photo du rédacteurMC Mendez

Se réconcilier avec ses émotions

Nous sommes tous différents face à nos émotions. Qu’elles soient perçues comme positives ou négatives, parfois nous les refoulons, à d’autres moments elles nous envahissent et il arrive aussi que nous réussissions à les gérer avec calme et dextérité. Tout dépend de l’émotion et de son contexte ! Il arrivent donc que nous soyons inconfortables avec nos émotions et pourtant elles son toujours là pour nous servir et nous renseigner.



Bien sur nous accueillons assez facilement la joie - quoi que certains s’en sentent vite coupable - et donc quand la tristesse, la peur ou la colère pointent à l’horizon, si elles ne sont pas reconnues pour ce qu’elles sont, les ennuis commencent et les jugement et croyances s’en suivent.


Quand le trop plein d’émotions se fait sentir nous avons une prépondérance à, soit sombrer avec elles et passer un mauvais moment, soit faire tout notre possible pour les faire taire, soir se rebeller contre elles et passer un tout aussi mauvais quart-d ‘heure, voire ruminer pendant des jours, des semaines ou plus. Les émotions sont donc souvent perçues comme des perturbatrices qui sont là pour nous gâcher la vie. Or nous ne sommes pas impuissant face à nos émotions, au contraire, elles sont des alliées de taille qui nous informent au quotidien.


En effet une émotion est le plus souvent un signal qu’un besoin est rempli ou pas. Si vous vous mettez en colère contre quelqu’un, vous êtes peut-être déstabilisé par un manque d’ouverture que vous chérissez tant, ou un manque de politesse dont vous avez l’habitude, ou un manque de détails et de clarté que vous auriez apporté, ou un manque de perfection que vous affectionnez etc… La tristesse relève souvent d’un manque de reconnaissance, d’amour, de partage et la peur découlent aussi souvent d’un manque de sécurité, d’assurance, de confiance etc...

En cas d’une émotion forte désagréable, il devient intéressant de pouvoir se recentrer, de nommer l’émotion manifestée et d’identifier clairement le ou les besoins négligés ou bafoués. Ceci nous permet de définir et nommer nos émotions, et surtout de débusquer les besoins qui se cachent derrière celles-ci. Car une fois renseignés sur nos besoins nous nous comprenons mieux, nous pouvons dès lors mieux communiquer avec nous-même et avec les autres et nous pouvons aussi nous mettre en action par rapport à ces besoins.


Si je mets en colère contre mon compagnon parce que je n’apprécie pas les choses qu’il laisse traîner dans la cuisine, au lieu de lâcher les chiens, lui dire ces quatre vérités sur le sujet et bouder pendant un jour ou deux pour faire passer mon message, il est peut-être plus judicieux, pour lui comme pour moi, que j’identifie d’abord ce qui me met dans cet état, ce dont j’ai besoin à ce sujet et ce qui pourrait m’aider dans le contexte, Dans ce cas, je ne le juge pas, je ne parle que de moi et je l’invite à contribuer à trouver une solution qui fonctionne pour tous les deux.

On pense souvent que les émotions nous envahissent et qu’on ne peut rien y faire mais avec un peu d’entraînement c’est incroyable tout ce qui peut se passer en quelques secondes. L’important et de faire cette petite pause ou on se dit : « Qu’est-ce que je ressens là ? Pour quoi ? ça se réfère à quel besoin ? Et qu’est-ce que j’aimerais à ce propos ?


Attention aux émotions faussées, c’est à dire quand on manifeste une émotion pour une autre. Beaucoup de femme pleurent et affiche ce qui ressemble à de la tristesse à des moments où elles sont en colère car elles n’ont pas forcément appris à être en colère. Un parent réagira souvent par ce qui semble être de la colère quand il ressent une peur bleu en voyant son enfant en danger. D’où l’importance de nommer l’émotion et son contexte, à soi ou aux autres : J’ai eu une sacré peur quand j’ai vu ma petite fille se lancer dans la rue. Mon besoin est de la protéger. Que puis-je faire pour m’assurer de ça ?


La prochaine fois que vous aurez une émotion forte, faites l’expérience, identifiez les émotions qui vous traversent, ensuite identifiez les besoins non-remplis qui se cachent derrière et ensuite posez-vous la question : « Qu’est ce que j’ai envie de faire, moi, en sachant ça ? ». Vous-vous rendrez vite compte que vous avez une myriade d’informateurs à votre disposition, comme un petit « FBI » intérieur rien qu’à vous, toujours prêt à vous renseigner !





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