top of page
Photo du rédacteurMC Mendez

Dédramatiser le triangle dramatique

J’ai récemment revisité ma formation de coaching en tant qu’assistante et alors que nous abordions le triangle dramatique de Stephen Karpman, figure phare de l’analyse transactionnelle, une de nos profs nous a recommandé ce petit livre : « Victime, bourreau ou sauveur : Comment sortir du piège ? » de Christel Petitcollin. Alors que je viens de tourner la dernière page je recommande vivement ce petit bijou de justesse et d’humour.



La première fois que j'ai entendu parler de l'Analyse Transactionnelle, j'étais un peu perdue entre les différentes notions, telles que les positions de vie, les différents états du moi, la structuration du temps ou les fameux jeux psychologiques. Je voyais bien qu'ils représentaient une mine d'informations, mais comme j'étais novice en la matière, j'avais du mal à intégrer les différents concepts et à comprendre leurs usages concrets.

Lire cet ouvrage à cette époque m’aurait aidé à plonger dans le sujet de manière simple et ludique. Non seulement ce livre explique très clairement les jeux auxquels nous nous adonnons avec parfois énormément d’énergie et de persévérance, mais il fournit aussi toute une série d’exemples concrets auxquels on ne peut pas rester indifférent.


Il fait rire parce qu’il dépeint sans complexe toutes les stratégies que nous utilisons pour lancer « une bonne partie », comme le décrit Christel Petitcollin. Elle n’hésite pas à nous exposer nos stratagèmes les plus sophistiqués pour rentrer ou poussez les autres dans ce triangle infernal, où on prend le rôle de victime, bourreau ou de sauveur.

Il fait rougir parfois quand on débusque un jeu auquel on a souvent joué et durant lequel on s’est acharné à avoir le « beau rôle » avec des représentations digne de l’acteur studio ! Il interpelle également quand un nouveau jeu est conscientisé. Celui qu’on n’avait pas capté. Il met en colère pour tous les jeux qu’on nous a fait jouer « malgré nous » et auquel nous avons quand même participé. Bref, les jeux qui m’ont le plus parlés ne sont pas forcément ceux qui pourraient vous marqués mais quoi qu’il en soit il y en a pour tous les goûts !

D’ailleurs une fois lu, on ne peut pas le « dé-lire » ! :-) Force est donc de constater que ces jeux existent, que nous avons tendance à en jouer certains régulièrement et qu’avec un peu d‘entraînement, il y a des solutions pour les éviter ou les désamorcer. Nous avons notre part de responsabilité dans l’existence de ces jeux et il est tout à fait possible ne pas y céder, même si nous avons eu l’habitude de le faire. C’est un choix personnel sur lequel nous pouvons agir avec l’avantage qu’il aura potentiellement un effet positif sur nos relations, sinon il provoquera un éloignement salutaire de certaines personnes, ces joueurs acharnés et convaincus qui n’abandonneront peut-être pas si facilement !


Le dernier chapitre est justement consacré aux solutions, telles que : comment éviter l’appât ? Et si nous avons accrocher à celui-ci, comment mettre fin à la partie ? Et si nous avons quand même succombé au jeu, comment l’éviter la prochaine fois ?

Pour que ça marche, deux ingrédients sont essentiels : Se remettre en question et choisir ses mots judicieusement. Je vous recommande donc de poursuivre votre lecture avec des ouvrages consacrés à la Communication Non-Violente, tels que : « Les mots sont des fenêtres (ou des murs) » ou « La communication Non-Violente au quotidien » de Marshall B. Rosenberg (comme mentionnés par Christel Petitcollin) ou enfin : « Cessez d’être gentils, soyez vrais » de Thomas D'Ansembourg.

Vous serez alors dotés de tous les outils nécessaires pour éviter les jeux et les conflits inutiles et vous serez dès lors en mesure de rediriger toute cette énergie retrouvée vers des échanges de qualité et un quotidien plus serein avec en bonus une connaissance beaucoup claire et assumée de vos besoins !

Pour plus d’information sur les livres de Christel Petitcollin, rendez-vous sur son site : https://www.christelpetitcollin.com




39 vues0 commentaire

Comments


bottom of page