À la découverte de ma "niche"

Depuis que je suis accréditée ACC, on me demande souvent ma spécialité, quelle genre de coach je suis ou dans quel domaine je coache. Cette question m’a perturbée et est restée sans réponse pendant des mois. Grâce à un coaching récent et un webinair, j’ai fait une très belle découverte.

Les types de coach et de titres se multiplient au fur et à mesure que je découvre ce métier et je me demande régulièrement dans quelle « case » me positionner. J’ai retourné la question dans tous les sens mais en vain. J’ai même une difficulté à dissocier le coach de vie et le coach d’entreprise. Ne sont-ils pas tous les deux des accompagnateurs d’humains?

Que l’on coache quelqu’un sur une problématique liée à son travail ou à sa vie privée, on se penche invariablement sur l’être, ses émotions, son état d’esprit, ses ressentis, ses besoins ou sur ce qui n’est peut-être pas à sa place par rapport à cet aspect de sa vie. Tout être humain est un être avant tout, les rôles sont comme des costumes que nous portons, mais le fond reste unique et propre à chaque personne.

Fatiguée de retourner le problème dans ma tête j’ai décidé de me faire coacher sur le sujet pour enfin connaître ma spécialité, et il en est ressorti que je pouvais tout simplement décider de ne pas en avoir une. Belle première prise de conscience !

La deuxième se présenta quelques jours plus tard, quand durant un webinair, une coach MCC répondant à la question « Que conseilleriez-vous aux jeunes coaches qui débutent ? » avait répondu : « Coachez le plus possible, coachez des gens différents, plus vous coacherez des gens et profils variés, plus vous développerez votre sensibilité et plus votre coaching sera juste. » ça m’a libérée !

Et paradoxalement j’ai aussi compris à ce moment-là que peu importe si on coache le même genre de profil ou pas, la diversité de personnalités et d’êtres se charge de nous donner cette variété qui nous enrichie et qui nous surprend ! Les deux approches ne sont pas restrictives au final ! Donc niche ou pas niche il y a toujours quelques chose à découvrir et pour ma part, pour le moment, je préfère sans niche !

Pendant mon année sabbatique autour du monde j’adorais cette sensation de ne rien savoir, de ne connaître personne et d’avoir tout à découvrir. Et si c’était ça mon style ?